Le musée de Nuits-Saint-Georges possède des collections militaires liées à la première guerre mondiale. De 2014 à 2018 ont eu lieu des commémorations nationales et internationales du centenaire de la Grande Guerre. Dans ce cadre, en 2014, le musée de Nuits-Saint-Georges a proposé une exposition sur ce thème. Cette exposition s’intitulait L’effort de guerre, Petites Histoires de la Grande Histoire. Après quelques rappels historiques, l’exposition évoquait la France mobilisée, du point de vue militaire, économique et financier.
L’exposition de 2019 présentera plusieurs thèmes liés aux conséquences sociétales de la Grande Guerre : l’essor de l’industrialisation, les progrès médicaux et chirurgicaux, l’érection, en France, d’une multitude de monuments aux morts, l’émancipation de la femme et la transformation de la société française, les associations d’entraide, la création de la Société des Nations sur le plan international.

Exceptionnellement sorties des réserves du musée de Nuits-Saint-Georges, plusieurs gravures d’Auguste Lançon sont présentées dans l’exposition, avec des peintures, des eaux-fortes ou des dessins de l’artiste, habituellement conservés dans d’autres institutions, que ce soient des musées de France ou des collections particulières.
Auguste Lançon naît le 16 décembre 1836 à Saint-Claude, dans le Jura. Son père était menuisier et c’est dans l’établi paternel qu’il s’est familiarisé avec les premières règles du dessin. Talentueux, il est admis à l’École des Beaux-Arts de Lyon, en 1854, puis, en 1858, à celle de Paris.
Dessinateur, illustrateur et peintre, il a eu plusieurs sujets de prédilection : les paysages, les scènes de rue, les représentations animalières et militaires. Le parcours de l’exposition retrace le foisonnement de cette carrière artistique et illustre chaque thème.

Depuis 2010, le tableau de Théodore Lévigne, représentant La bataille du 18 Décembre 1870 qui a eu lieu à Nuits-Saint-Georges, est présenté au public dans les salles du Musée. Une exposition dédiée à cet artiste permet de situer cette oeuvre dans le parcours du peintre.
Théodore Lévigne est très tôt attiré par la peinture et le dessin. Il entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon à l’âge de douze ans et fut l’élève, à Paris, de Jean-Léon Gérôme, l’un des artistes les plus célèbres dans son temps, et d’Alexandre Cabanel, grand peintre académique du XIXe siècle.
Il excelle dans tous les genres picturaux : les paysages, les scènes de genre, les portraits, les natures mortes, les représentations historiques et militaires. Le parcours de l’exposition retrace le foisonnement de cette carrière artistique et illustre chaque genre.

Depuis sa création en 1975, le Musée de Nuits-Saint-Georges n’a cessé d’enrichir ses collections. Héritier d’un premier musée d’histoire naturelle et d’archéologie installé en 1846 dans le Beffroi, et du Musée des Chasseurs du capitaine Julien Derosnes, ouvert au lendemain de la Grande Guerre, le musée actuel possède des collections riches et variées.
L’exposition est l’aboutissement d’une vaste opération d’étude des collections, menée depuis 2008. Elle en présente les révélations et montre, en même temps, comment se sont constituées les collections au fil du temps, en dévoilant des oeuvres ou des objets emblématiques de cette histoire.
Ces objets, précieux ou insolites, n’ont, pour certains, quasiment pas été montrés au public. Sortis de leurs réserves pour cet événement, ils sont représentatifs de la diversité des fonds conservés au musée de Nuits-Saint-Georges.

Depuis sa création en 1975, le Musée de Nuits-Saint-Georges n’a cessé d’enrichir ses collections. Héritier d’un premier musée d’histoire naturelle et d’archéologie installé en 1846 dans le Beffroi, et du Musée des Chasseurs du capitaine Julien Derosnes, ouvert au lendemain de la Grande Guerre, le musée actuel possède des collections riches et variées.
L’exposition est l’aboutissement d’une vaste opération d’étude des collections, menée depuis 2008. Elle en présente les révélations et montre, en même temps, comment se sont constituées les collections au fil du temps, en dévoilant des oeuvres ou des objets emblématiques de cette histoire.
Ces objets, précieux ou insolites, n’ont, pour certains, quasiment pas été montrés au public. Sortis de leurs réserves pour cet événement, ils sont représentatifs de la diversité des fonds conservés au musée de Nuits-Saint-Georges.

La première guerre mondiale est parfois qualifiée de guerre totale parce qu’elle a mobilisé, en plus des militaires, les acteurs économiques et, en définitive, la société tout entière. L’exposition évoque la mobilisation d’une nation, au front et à l’arrière : mobilisation des poilus, à travers les témoignages des soldats et de leur famille, mobilisation par l’image, les affiches, les jeux de société et les jouets. Ces supports exaltent l’héroïsme du combattant, suscitent le patriotisme, sollicitent la participation de tous à l’effort de guerre, (y compris celle des enfants), donnent un sens au conflit et le justifient. Ils véhiculent une culture de guerre dans laquelle la mort d’un ennemi est encouragée.

Le climat indique habituellement l’ensemble des conditions atmosphériques d’un territoire. Propre à la description des vignobles bourguignons, le mot climat désigne, dans cette région, des lieux-dits, des parcelles de terrain cultivées, soigneusement délimitées, connues sous le même nom depuis des siècles. Vu du ciel, ce mince ruban de vignes, entre Dijon et Santenay, dessine une étonnante mosaïque de parcelles uniques, aux noms parfois prestigieux. Chacune possède une histoire et une exposition particulière qui contribuent à sa typicité et à sa place dans la hiérarchie des vins. En lien avec l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO proposée en 2014, l’exposition explicite la notion de climats en retraçant leur histoire et leur spécificité. Les peintures de Joyce Delimata, artiste plasticienne, et de Pascal Minguet donnent une tonalité artistique à cette exposition.

Par la rédaction d’une Charte de franchise signée en 1212, Eudes III, Duc de Bourgogne, confirme à son « abergement de Nuiz et à ses habitants » la jouissance perpétuelle de certaines libertés. Acquises au Moyen-Age, les libertés varient alors d’une localité à l’autre. Il faudra attendre plusieurs siècles avant qu’elles ne soient les mêmes pour tous. En commémorant l’anniversaire de cette Charte, l’exposition propose une réflexion sur cette notion de liberté, en s’appuyant sur les grandes dates qui ont jalonné les conditions de sa réalisation dans la vie humaine et institutionnelle. L’occasion également, d’aborder la question de la liberté d’imaginer et de créer, au sein même d’un musée.

Maurice Boitel peint principalement des paysages, des marines, de très belles aquarelles, des scènes d’intérieur et des portraits. Il fut élève à l’école des Beaux-Arts de Dijon, puis à celle de Paris. Juste après sa naissance, en Normandie, il réside jusqu’à l’âge de douze ans à Gevrey-Chambertin. Lorsqu’il a dix-huit ans, sa famille s’installe à Nuits-Saint-Georges, au numéro 3 de la rue Paul Cabet. Dès lors, marquant son attachement à cette région, il peint des paysages, à Nuits-Saint-Georges et en Côte-d’Or. Maurice Boitel aime aller dans une région qu’il connaît, qu’il a étudiée et où il va parfois plusieurs fois dans l’année. Plusieurs lieux l’inspirent particulièrement : la Côte d’Or, la Côte d’Opale, le Limousin, la Seine-et-Marne
et l’Ile-de-France. Les oeuvres peintes en Bourgogne constituent le point d’orgue de l’exposition puisque c’est une région qu’il considérait comme « son pays ». Les toiles inspirées par d’autres contrées, comme l’Algérie, complètent la vision panoramique de sa création. Dans ce parcours thématique qui présente les lieux emblématiques peint par Maurice Boitel, les tableaux présentés évoquent la richesse de cette oeuvre foisonnante et la personnalité attachante d’un artiste qui peint sur le motif, d’après nature.

En 1870, dès le début des hostilités, la guerre suscite un nombre considérable de représentations montrant des scènes de combats, des portraits d’hommes illustres ou méconnus. Gravures, peintures et photographies transmettent une vision concrète, officielle ou intimiste, des faits, des lieux, des protagonistes, attestant des réalités d’un conflit. Le Musée de Nuits-Saint-Georges possède dans ses réserves de nombreux témoignages de cette guerre : tableaux, uniformes, armes, reproductions … Leur variété permet d’établir des correspondances entre les textes, les images et les objets, souvenirs tangibles de ces individus, acteurs parfois involontaires de la grande Histoire.

Moins connues que la très célèbre abbaye de Cîteaux, les églises du canton de Nuits-Saint-Georges ont cependant suscité la curiosité et attiré les regards. Des ouvrages, des manuscrits, des gravures ou des cartes postales confirment l’ancienneté et la relative permanence de ces lieux de culte. Possédant dans sa collection plusieurs clichés de Jean-Louis Bernuy, photographe de Nuits-Saint-Georges, le musée propose un itinéraire singulier autour de ces monuments et de leurs paysages environnants. Les photographies d’Armelle Drouin complètent cette invitation au voyage, périple particulier d’un écolier adepte des chemins buissonniers qui musarderait sans autre logique que le plaisir des sens.

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