Exposition temporaire du moment
L’exposition Mithra, un culte secret à Nuits vise à mettre en lumière le site archéologique des Bolards et plus spécifiquement le mithraeum découvert en 1948. Rare en Gaule (seulement une quinzaine) et le seul fouillé en Bourgogne-Franche-Comté, ce temple modeste permet de retracer l’histoire et le fonctionnement du culte mystérieux de Mithra.
L’exposition en 2024 se diviserait en quatre parties, afin d’amener le visiteur à la découverte du culte de Mithra à travers l’organisation du mithraeum des Bolards. Des fouilles aux rites d’initiation, du symbolisme à la représentation de Mithra jusqu’à l’époque contemporaine. Cette exposition permettrait de balayer un vaste sujet local, tout en attirant un public de touristes et d’érudits nationaux et internationaux.
Le parcours
Un espace introductif permettra aux visiteurs d’appréhender le contexte de cette exposition.
- Présentation brève du sujet et du choix de l’exposition,
- Définition d’un culte par rapport à une religion,
- Les diverses traces et découvertes mithriaques (Frise chronologique et carte de l’Europe),
- Les origines du culte et ses premiers témoignages archéologiques
Partie 1 : le mithraeum des Bolards, un site prototypique
Cette partie de l’exposition visera à reconnaître et promouvoir les Nuitons, qui par leur talent et leur travail, participent au rayonnement de la culture dans les domaines artistiques, littéraires et scientifiques. Les enfants célèbres de Nuits sont des Nuitons ou des hommes et des femmes nées à Nuits, qui se sont illustrés dans des domaines variés : astronomie, théâtre, littérature, sculpture, botanique, etc.
L’exposition présentera quelques portraits d’illustres nuitons : Paul Cabet, Claude Sarrazin, Félix Tisserand ou bien encore Jacques Duret, à travers des objets et des documents d’archives.
Partie 2 : reconstitution du mithraeum des Bolards
Après avoir découvert les fouilles de ce site, le visiteur est invité à entrer dans une pièce immersive qui tend à reconstituer le mieux possible le mithraeum. Plongés dans la pénombre, les objets retrouvés aux Bolards sont présentés au visiteur comme au IIe siècle. Le maître-mot de cette pièce est la contemplation. Lion à l’urne fluente, dadophores, tauroctonie ou bien voute céleste autrefois peinte sur le plafond du mithraeum se dessinent à travers cette pièce.
Partie 3 : la symbolique d’un mithraeum
Après son immersion dans le mithraeum, le visiteur peut maintenant analyser les objets qu’il a vu précédemment. Les sept grades initiatiques sont ainsi détaillés, tout comme la symbolique des dadophores et de la tauroctonie (astronomie). Afin de montrer l’importance de ce culte, des dédicaces et témoignages divers sont également présentés.
Partie 4 : la symbolique d’un mithraeum
Afin de terminer son voyage antique, le visiteur est invité à réfléchir à la postérité de cette divinité. Si les témoignages archéologiques de l’époque gallo-romaine se font plus rares, des traces plus récentes de Mithra se trouvent à travers les ouvrages d’érudits du XVIIIe siècle, mais également dans des bandes dessinées, des films ou jeux-vidéos du XXe et XXIe siècle.
Mithra, divinité orientale du XIVe siècle avant notre ère, arrivée en Europe au Ier siècle, a ainsi une survivance dans le mode contemporain.
Afin de clôturer la visite, une manipulation ludique trouvera sa place sur l’un des murs de la salle, permettant aux visiteurs, par le jeu, de faire le lien avec les objets et informations vus tout au long de sa visite.
